J’aime bien les jours de vent
quand il vient de l’Atlantique
se frotter à pas de chat,
qu’il allume en même mèche
sur la joue et la rétine
mes cheveux et les bouleaux,
quand sous le soleil penché
tournent dans un bruit de pages
sous les nuages suspendus
les couleurs du paysage
les virages des corbeaux.
J’aime qu’à la nuit sa lessive finie
sur l’andante tendu par la lune
il s’apaise sous le fleuve des étoiles
en ruisseau sur lit de graviers blancs.
Le vent comme la musique
n’a qu’une seule portée,
dans chaque note évanouie
comme un maillon de mémoire
une onde ronde sur l'eau,
l'harmonie de l'air qui coule.
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